VIDÉO - Les Air
Jordan débris minuscules de l'appareil ont été dispersés sur 2 hectares. L'identification des victimes s'annonce complexe.
Plusieurs jours seront nécessaires avant de lever l'épais mystère qui nimbe les causes de la catastrophe de l'Airbus A 320 de la compagnie Germanwings qui s'est soldée mardi dans les Alpes-de-Haute-Provence par un bilan de 150 morts. L'un des plus meurtriers qu'ait jamais connu la France métropolitaine depuis le crash du Concorde d'Air France, qui avait fait 113 morts le 25 juillet 2000, peu après son décollage de Roissy. Les clés de l'énigme se trouvent à plus de 2 000 mètres d'altitude, dans une partie pelée, abrupte et inaccessible par voies pédestres du massif des Trois-Évêchés, qui culmine à près de 3 000 mètres. C'est là, à hauteur du col escarpé de Mariaud, dans la vallée de la Blanche, que s'est fracassé l'avion au terme d'une interminable descente aux enfers alors qu'il effectuait une liaison entre Barcelone et Düsseldorf, avec à son bord 144 passagers et 6 membres d'équipages. Parmi les victimes figuraient notamment 67 Allemands, dont 2 bébés et 16 adolescents en échange scolaire avec des lycéens espagnols, ainsi qu'au moins 45 personnes portant des noms à consonance espagnole, et des voyageurs turcs.
Selon les premiers éléments de l'enquête confiée au pôle judiciaire des accidents collectifs du tribunal de grande instance de Marseille, l'Airbus de la Germanwings, filiale low-cost de Lufthansa, avait décollé sans encombre à 9 h 01 GMT de Barcelone avant d'atteindre son allure de croisière à une altitude de 38 000 pieds. Pour un motif encore incompréhensible, Nike
Free Run l'aéronef a soudain commencé à décélérer, puis à perdre de l'altitude pendant huit longues minutes. Le contact avec les radars français a été perdu à 9 h 53 GMT alors que l'A 320 tentait en vain de se stabiliser à 6 000.
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