Les habitants de cette petite ville de l'Hérault TN
Pas Cher sont épuisés d'être constamment associés au djihad.
Ouf. L'arrestation ce mardi de cinq djihadistes à Lunel (Hérault), soupçonnés d'être à l'origine d'une filière d'endoctrinement et recrutement pour la Syrie, est un soulagement pour la commune. «C'est ce que nous attendions», a réagi le maire divers droite de la ville, Claude Arnaud. Il y a quelques semaines, l 'élu criait sa détresse auprès du Figaro , s'estimant «dépassé» par les départs en Syrie pour le djihad d'une vingtaine de jeunes de la ville. «Jusqu'à présent, nous avions plus de questions que de réponses. Maintenant, nous allons avoir des débuts de réponses», se réjouit également Philippe Moissonnier, conseiller municipal socialiste de la ville.
Coincée entre Montpellier et Nîmes, Sac a main Lunel avait plutôt l'habitude de faire figure d'éternelle oubliée. Depuis quelques mois, la petite ville d'environ 20.000 habitants ne cesse pourtant de faire parler d'elle, à cause des nombreux départs de jeunes Lunellois pour la Syrie. Ils sont une vingtaine en tout à avoir rejoint les rangs de Daech, dont six sont déjà morts. A eux seuls, il représentent 10% des victimes françaises du djihad. Un phénomène qui a valu à la ville de faire l'objet de nombreuses enquêtes et reportages, jusque dans le New York Times.
Cette surexposition plombe les habitants, qui redoutent de voir leur ville devenir la capitale du djihad aux yeux du reste du monde. Une manifestation a ainsi été organisée ce dimanche par le militant associatif Pascal Gomez «pour montrer au monde entier que Lunel est une ville soudée et pas un élevage de futurs combattants». Nike
Requin Une cinquantaine de personnes étaient présentes. «On ne parle que de Lunel, on en a marre.
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