Le fabricant français, numéro trois européen, Nike
Tn veut faire du continent africain l'un des piliers de l'export.
En décembre, Cémoi posera la première pierre de sa deuxième usine située à Abidjan. L'entreprise familiale, premier chocolatier français, numéro trois européen (derrière Barry Callebaut et Cargill), sera ainsi le premier industriel occidental à installer une chocolaterie en Côte d'Ivoire. Le nouveau site - extension de l'usine actuelle, qui sert uniquement les grands chocolatiers - lui permettra de proposer des produits finis sur le marché africain à partir de cacao local. Un investissement de 6 millions d'euros et la perspective de 350 créations d'emploi pour Cémoi, qui a fait de l'Afrique l'un de ses nouveaux chantiers.
L'entreprise, qui a ouvert son usine sur place en 1996, ne voit plus seulement la Côte d'Ivoire comme une base de production. Elle en a fait son marché-test pour l'ensemble de la région. «Nous envisageons l'Afrique de l'Ouest comme un marché de consommation, explique Patrick Poirrier, Tn Pas Cher PDG de Cémoi, troisième génération aux commandes de l'entreprise, qui a réalisé l'an passé près de 800 millions d'euros de chiffre d'affaires. Ici, il faut adapter les produits à la température et aux quantités achetées.»
Cémoi commercialise ainsi depuis près de deux ans dans les supermarchés d'Abidjan une quinzaine de produits conçus pour la Côte d'Ivoire sous les marques Quickcao et Tarticao, reconnaissables à leur mascotte, un petit éléphant. Parmi ses derniers lancements, une dosette de 18 grammes de poudre de cacao, des tablettes de 40 grammes de chocolat à croquer ou encore une boîte de 250 grammes de pâte à tartiner aux noisettes. «Ma source d'énergie pour tous les moments de la journée», promet la pub à destination Nike Shox des familles ivoiriennes. Ces grammages réduits privilégient la praticité.
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